Col de Balafrasse – 14/02/21

Publié le 2 mars 2021 par Claire

7h30, c’est là que tout commence ! Le groupe est au complet, Sévak, Claire, Manu, Laura, Franck, Léonard et Audrey. Le groupe se sépare en deux dans deux véhicules différents direction la première étape du parcours, la boulangerie des Aravis. Quand les groupes débarquent, les quiches, les gâteaux de Saint Valentin, les sandwichs et les bugnes sont prêts à se battre. Le combat est violent mais grâce à une organisation sans faille, le groupe fini par s’en sortir vainqueur malgré deux trois bugnes. Le groupe reprend la route vers le Chinaillon. Et là Manu se rend compte que le thermomètre est en train de descendre, -1, -2, -5 et enfin -11°C. Le thermomètre est sûr de lui, c’est bon le groupe ne sortira pas de la voiture. Il fait trop froid. Mais c’était sans compter sur le soleil qui caressait déjà le parking de ses rayons et le ciel bleu. Une fois les bugnes et les quiches calés dans les sacs, les skis fixés aux pieds et les dva en marche, le groupe prend la direction du col de la Colombière.

Aucune difficulté, les skis glissent presque à l’unisson sur la neige gelée. Arrivée au col, une partie du groupe fait tomber la première couche de polaire. Puis il faut repartir vers les sommets majestueux qui surplombent le groupe. Première difficulté, il faut sortir les cales. Les questions existentielles se bousculent, est-ce que je suis assez pure pour entrer dans le domaine des dieux ? Est ce que la neige sera bonne à la descente ? Est ce que je vais tomber ? Purée mais comment on met les cales sur ces skis de c… ? Si je casse mon bâton en mettant ma cale, est-ce qu’il m’abandonne ? C’est vrai ce qu’on raconte sur les quiches ? Finalement tout le monde s’en sort avec aisance. On arrive bientôt au dessus des chalets de la Colombière et il faut se rendre à l’évidence, la neige est quand même bien gelée. Le groupe fait alors une pause pour mettre les couteaux. Plusieurs techniques se mettent en place, ceux qui déchaussent pour mettre les couteaux et ceux qui découvre qu’ils sont pas si souple que ça. Le groupe Laura et Manu en profite pour commencer devant le reste du groupe la dégustation des pains chocolat abricot. C’est reparti ! Les virages s’enchaînent ! les conversions s’enchaînent ! Est ce que c’était une belle conversion ? Est ce que j’ai l’air ridicule à ce moment là ? Est ce que Gilbert Montagné peut faire des conversions ? Le groupe arrive en vu de la cuvette du lac de Peyre et c’est une bonne chose car Laura et Manu ne font plus les malins en arrivant à la fin de leur pain au chocolat abricot. Il fait chaud. Tout le monde a tombé le maximum de couches avant que cela ne soit indécent. Devant nous, de magnifiques pentes immaculées, au-dessus un joli soleil, Sévak remarque qu’il est maintenant plus prudent de prendre de la distance. Le groupe repart, chacun essayant de mettre 5 m avec la personne devant lui. 5 m c’est quoi ? Une grande voiture ? Un serpent ? Une cage de but ? 3 Laura ? Est ce que cela fait 3 Laura là ? Mince j’aurais dû prendre un mètre. Enfin le Col de Balafrasse, le groupe décide de redescendre rapidement car le soleil tape fort et la neige a peut-être déjà transformé. On enlève les couteaux, les peaux, chacun se prépare à la descente. On met les casques, moufles, chaussures et ski en mode descente.

L’itinéraire de descente commence par une traversée qui rejoint un petit col. Après coup, ce sera peut être là que se trouvait la meilleure neige. Le groupe rejoint rapidement le col. Manu se dit que finalement les skis du frangins vont pas si mal. Et puis c’est la descente. Les premiers virages sont sans appel, la neige n’a pas encore transformé et elle est croûtée, gelée et dure. C’est un véritable plaisir à descendre. Au tiers de la pente, le groupe se met d’accord, si la neige n’a pas envie de montrer sa douceur, peut être qu’une petite pause pique-nique pourrait aider à la révéler. Les sandwichs hurlent de douleur quand ils se font avaler par une horde de dents affamées. Claire déclame un ode à l’amour des quiches. Finalement Laura a les carres qui démangent. Elle se lève, lançant la fin des hostilités pour le pique-nique. Et tout le groupe repart dans sa trace sur les pentes enneigées . En bas des pentes, la neige offrira deux trois virages de plaisir aux skieurs en herbe. Retour aux voitures, la discussion s’ouvre, ne faudrait il pas stocker des bières dans les coffres des voitures pour le retour ? Le groupe recharge tout le matériel dans les voitures. On vérifie que les bugnes n’en ont pas profité pour partir. Tout va bien. Retour à la ville. Retour à Annecy. Après des bisous de loin anti-covid, le groupe se sépare. La deuxième journée commence, il est 15 h.

Manu

 

 

Catégorie: Ski de randonnée

Un commentaire

  1. « 5 m c’est quoi ? Une grande voiture ? Un serpent ? Une cage de but ? 3 Laura ? »

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Quand tu randonnes en calebute... c'est le but ! (Jessica L)