Des zinzins au Charvin – 13/04/2019

Publié le 14 avril 2019 par Xav' W.

Au départ, notre aventure ressemble de près à un épisode de Koh-Lanta. Suite à diverses péripéties, l’équipe jaune (dite l’équipe des femmes) perd coup sur coup deux membres. Ne subsistent que deux valeureuses guerrières et face à elles, trois bonhommes (équipe rouge). Qui va remporter la manche ?

Après avoir quitté la voiture et fait un peu de randonnée pédestre skis sur le sac, on récupère une langue de neige à la sortie de la forêt sous les chalets des Fontanettes. Une bonne nouvelle : le regel est bon. Une moins bonne : on peut déjà enterrer le projet de face sud du Charvin puisque celle-ci est pleine de cailloux. Quelques incertitudes météo subsistent autour de l’île de la Savatte : le nuage dégagera ? dégagera pas ? la neige transformera ? transformera pas ?

On file vers le col des Porthets, dans une ambiance alternant poésie alsacienne et discussions philosophiques de haute volée. On bascule et on se retrouve peu après au pied de la face nord-est du charvin. Là, nos deux équipes oublient leurs différents et décident de s’unir pour vaincre un ennemi commun. Une face prête à être remontée, mais sans aucune marche…hé oui les loulous, trêve de conneries, il va falloir mouiller le maillot ! Là je repense forcément à A. qui me disait que garder la veste pour la montée pouvait être judicieux pour ne pas attraper froid… comment décrire un corps en surchauffe à 70° alors que le soleil passe en mode « effet de serre » ?

Ceci-dit, l’ambiance dans la face est très chouette. On se croirait dans une face nord de l’Annapurna (sans exagération !). La bonne nouvelle, c’est que le nuage se dégage peu à peu et nous laisse voir notre objectif. On fait franchement un beau travail d’équipe car chacun trace tour à tour dans la pente, femmes, hommes et fommes comprises (NDLR : la fomme est un authentique mélange entre un homme et une femme ; son enfance difficile dans la zone Albertville-Ugine et un manque cruel d’iode et de vitamine D, amènent chez elle des réactions incontrôlables et des paroles étranges).

On prend pied ensuite sur la crête et on monte jusqu’au sommet. Super vue de là-haut, avec un Mont-Blanc qui sort juste des nuages. On bascule ensuite dans la face sud. La neige est lisse mais avec un bon grip. Du coup, on enchaîne les virages tout doux car il y a un sacré toboggan en dessous. Puis on récupère notre combe ouest, d’abord lisse et dure, et ensuite en moquette courte dans le bas. Et ça finit en mode sanglier dans la forêt ! Vive le ski de printemps !

Les rouges et les jaunes décident d’aller fêter ça au bistrot. Encore des débats de haut niveau sur les thèmes : « Le féminisme est-il un nouveau totalitarisme ? » ou encore « La kinésithérapisme est-il un nouveau chamanisme ? ». Après ça, nos cerveaux sont fatigués. Nos corps aussi. Il est temps d’aller dévaliser la boulangerie de Thônes et de filer ronfler.

Bref, c’était super cool.

Participants : Xavier, Séverine, Ophélia, Antoine 1, Antoine 2

 

Catégorie: Ski de randonnée

Un commentaire

  1. Au top le compte rendu mais on se reverra pour que je t’explique réellement la définition 😉

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GUMS, comme ça se prononce...