traversée du Charvin(09/03/2014)

Publié le 10 mars 2014 par Alexandre F.

Le Mont Charvin ou l’histoire d’une pause

Départ dans la bonne humeur ce matin au dessus de la Savatte. Xavier nous a compté sa randonnée de la veille à Cheval Noir, nous savons tout, mais nous ne dirons rien.

Une légère bise fraiche nous laisse deviner qu’il va falloir sortir les couteaux rapidement. A peine dans les pentes du petit bois qui mènent aux Fontanettes qu’Alexandre décide de tirer droit devant, …, à pied, ça va plus vite, pas de temps à perdre.

Nous passons l’Aulp de Marlens, et je me dis « merde, c’est chaud ce qu’il faut descendre !, dire que la montée est plus raide ! », et Alex de me rassurer « Ce que tu regardes, ce sont les Aiguilles du Mont ». Ah c’est cool alors.

Finalement on met les couteaux dans la montée du Col des Porthets et on y arrive au bout de 1h37. Xavier qui ferme la marche n’a même pas le temps de souffler, que l’on repart direction le lac du Charvin  en longeant la pente Ouest.

Nouvelle manip pour remettre les peaux. Alex commence à mettre la pression, il veut être au sommet à 11h. Pas de pause, mais uniquement des ’’interruptions momentanée d’une action (Petit Larousse)’’, c’est-à-dire la montée, utiles uniquement pour réaliser des manipulations nécessaires à la bonne conduite de l’objectif … Ouf ! On a tout le temps de reprendre son souffle, même dans une pente à 45° pour enfiler ses crampons.

C’est d’ailleurs dans la face Nord Est que nous avons fait une nouvelle pause … J, avant d’attaquer dans le dur. Cela commence par une pluie de boules de neige ou glaçons que nous envoie un groupe de descendeurs, bien bourrins. Nous prenons beaucoup de plaisir, les conditions sont top, Thibault à la caméra, Alex à la réalisation, Xavier comme rôle principal, et moi comme spectateur.

Nous débouchons à 11h sur l’arête, le sourire aux lèvres, et 15 minutes plus tard au sommet, n’en déplaise à Alex.

C’est tout de même un peu tôt pour redescendre, la face Ouest est encore bien gelée, nous en profitons pour nous restaurer…. Pardon : si on part du postulat que manger en montagne c’est tricher, et que l’on n’a pas le droit de s’interrompre dans notre action, alors je peux dire que notre manip de remettre les skis en position de descente a pris approximativement 30 minutes. Dans ce magnifique ciel bleu, sans le moindre nuage à vu, nous entendrons un bon coup de tonnerre que seul Thibault saura donner l’explication de sa provenance.

Le haut de la pente est un peu raide, il faut se lancer tout de même dans les virages le plus à droite possible pour se faire finalement bien plaisir jusqu’aux Chalets de Marlens. C’est en atteignant les bois que Xavier nous apprendra le plongeon piquet. C’est en sortant du bois que Xavier nous apprendra le plongeon ventral !

13h à la voiture, 13h30 à la terrasse du bistrot, 13h55 les panachés vidés, avec Alex, on ne perd pas de temps.

Je devine les rdv aux Romains, skis aux pieds, …. mais pour ça, il ne faudra pas oublier les chaussures !

Bertrand

Mt Charvin mars 2014 GUMS from thibault demange on Vimeo.

 

 

Catégorie: Nos dernières sorties, Ski de randonnée

6 commentaires

  1. ahhh la pente est un plat qui se mérite et se mange froid!!

    Bravo les gars, je ne dis pas que cela me donne envie, là je mentirais!! mais on sent que vous vous êtes éclatés!!

    bravo et merci Thibault pour nous faire partager tout ça en vidéo!

  2. Bonsoir,

    Merci pour cette belle vidéo.
    La descente ne me fait pas envie (du moins pas à ski), mais c’est bien de pouvoir se faire une idée du niveau de la course.

  3. Oh, il exagère. On a fait une pause à altitude 1350 pour enlever les skis, une à altitude 1370 pour remettre les skis, une à 1420 pour enlever les skis, une à 1430 pour les remettre, une a 1800 pour mettre les couteaux, une aux porthets pour déphoquer, une 70 m plus bas pour rephoquer, une à 2060 pour mettre de la crème et les baudards une à 2150 pour mettre les crampons une à 2200 pour faire des photos et enfin une à l’épaule pour manger. Soit quand même 11 pauses en 3H30 de montée! Et la j’oublie toutes les intermédiaires juste pour boire un p’tit coup… D’ailleurs la preuve par l’image: sur les 12 photos, il y en a 8 ou nous sommes arrêtés! On a passé 2/3 du temps à rêvasser…

  4. oui mais alors sympa la vue pour la rêverie!!! bon finalement si vous vous arrêtez autant… j’ai peu être ma chance, lol non je rigole!! 😉

  5. En tout cas ça fait plaisir: y’a du skieur au GUMS ! Belle équipe pour un beau parcours et une belle vidéo. Merci les artistes 🙂
    Un détail me manque cependant, concernant la pause casse-croûte à l’épaule. Le vin, c’était quelle marque ?!

  6. Oui c’est bien vrai ça : le pinard c’était quoi ??? C’est bien la peine d’aller faire les beaux dans les faces Nord, avec le tralala des crampons, baudards, casques… mais si il n’y a pas l’essentiel où va le GUMS ??? Rassurez moi … y avait-il au moins une fiole ?
    En vrai : belle sortie !

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En ski de rando, on se fait rarement une ampoule dans l'dos (Bert. C)