Moquette à tous les étages coté Balafrasse – 11/03/17

Publié le 16 mars 2017 par Claire

Dés potron minet, nous partîmes à 9 fringants et jeunes gumistes, direction Balafrasse. Bonne pioche  : il fallait redescendre tôt pour profiter d’un léger dégel de surface, le nec de la descente façon moquette. Et ce fût le cas !

Arrivés au bout de la route et après une petite escapade involontaire au village, belle surprise : suffisamment de neige pour chausser dès la sortie de la voiture ! Sortie bienvenue pour  5 de nos gumistes confinés au chaud dans une petite berline.

Sur le long chemin d’approche vers le col de la Colombière, halte obligatoire pour un premier déshabillage. Et oui, avec ces températures printanières, la doudoune s’avère bien superflue ! Petite attention particulière à un chamois au loin qui nous nargue par son agileté et accroche à toute épreuve, et un regard plus nuancé en direction d’un skieur solitaire qui brave la raideur de la pente du col du Rasoir et ses nombreuses coulées.

Puis commence la longue ascension, en zigzags, sur une neige pas toujours évidente. Certains chaussent les couteaux, d’autres pas.  Pour ma part, l’absence de couteaux m’a valu quelques petites acrobaties à la conversion, et du coup la rédaction de ce fameux papier !

Après quelques efforts récompensés par un replat, notre sémillant chef de course nous convoque pour faire un petit point. Je n’ai pas tout suivi de ces apartés techniques, mais après quelques minutes de concertation entre techniciens, la question fuse en ma direction : « Tu le sens comment de faire une pente à 30-35 ° ?! ». Même pas le temps de dire ouf ! Et pourquoi moi d’abord ?!

« Euh, 30 ou 35 ? C’est pas pareil ! ». Bon, je ne vais pas faire ma blonde ! Je vais me la jouer téméraire !

« Ok, les gars, je vais faire ce que je peux, on y va! ».

Yallah !

Donc petit changement d’itinéraire. C’est parti pour cette pente « ben dré », direction le petit col à gauche de la Pointe Blanche (je le garde volontairement confidentiel, les bonnes choses, on les garde pour soi !), col qui s’avère  finalement relativement débonnaire à grimper.

Arrivés là-haut vers 10h, vue magnifique sur le Mont Blanc et l’Everest (c’est pas moi qui l’ai dit ! On nous vend du rêve au Gums !), puis dépeautage en règle sous les conseils techniques avisés et bienvenus, aide à la mise en place des fixations (et oui, sympa les fixs de race, mais faut savoir les utiliser !).

On ne mangera pas là, l’appel de la pente est trop fort !

Premier regard inquiet sur cette pente à 30-35°, inquiétude vite levée. On a eu droit à de la vraie et belle moquette, un vrai régal à descendre ! Une vraie piste avec le côté sauvage en plus… Et pas un seul péquin (à part nous !) pour gâcher la sérénité des lieux. Bravo, bonne pioche de nouveau. Excellent choix !

Et hop, premiers virages et slaloms réussis dans la combe, suivis par nos splitboarders super à l’aise.

Après une magnifique descente, on nous octroie une petite halte pour recharger les batteries, avec vue imprenable sur les cimes enneigées, puis on réamorce le quart restant, sur des pentes plus douces, puis une traversée, et ensuite tout le long de la route de la Colombière, sans même pousser sur les bâtons !

Entre-temps, petite pause fort instructive sur le lavage du linge et ses nombreuses techniques (c’était le quart d’heure de la ménagère !), complétée aux voitures par une opération de reniflage mutuel (apparemment, c’est un rituel obligatoire en fin de sortie ; une manière peut-être de renforcer le sentiment d’appartenance et la cohésion du groupe ?!).

Et après toutes ces belles émotions, halte bienvenue en cours de route sur le mode apéro bières-vins-cacahouètes. A 11h15 ;  y’a pas d’heure pour les braves !

Emmanuelle.

Catégorie: Vie du club, Ski de randonnée

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